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Antoine Porte le dernier tonnelier de l'Arbresle

Vers 1880, l'Arbresle, dont la superficie totale est de 330 hectares, possède 100 hectares de vignes. Le phylloxera en détruira les trois quarts mais, dès 1886, on replante des cépages américains.

En 1903, 80 hectares de nouvelles vig...    Lire l'article


L’évêque de Durham, Robert de Stichill meurt à Arbipollis (L’Arbresle) en 1274.

En 1274, se tient le second concile de Lyon  présidé par le pape Grégoire X. Jacques 1er d’Aragon, l’ambassadeur de Michel Paléologue, empereur de Byzance, les membres du clergé grec  ainsi que 500 évêques, 60 abbés (dont ...    Lire l'article


Gaspard Claude de Claret de Montverdun Gouverneur de L'Arbresle

Jacques-Annibal Claret de Fleurieu eut, en plus de cinq filles, quatre fils : l'ainé, fut prénommé Camille Jacques Annibal Gaspard (1727-1794) ; le second, Marc Louis Antoine (1729-17963), ami de Jean-Jacques Rousseau et disciple de Jussieu, es...    Lire l'article


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Arborosa n°45


Arborosa n°44


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25 juillet 1944 : Une journée tragique à Sain Bel

Le 14 octobre 2004 était inaugurée une plaque à la mémoire des victimes juives assassinées à Sain-Bel en juillet 1944 ; cérémonie émouvante qui rassemblait les survivants et les descendants ainsi que les habitants de Sain-Bel.

Mais que s'était-il passé en juillet 1944 ?

L'évacuation des enfants de Saint-Fons

Déjà traumatisée par le décès du Sain-Bélois Joseph Volay, résistant du maquis F.T.P. de l'Azergues, fait prisonnier aux combats de Monchat et fusillé au fort de la Duchère, le 27 mars 1944, la population allait vivre une nouvelle journée tragique, six jours après l'exécution par l'occupant à Châtillon-d'Azergues de 52 détenus extraits de la prison Montluc à Lyon.

Le 26 mai 1944, Lyon subit un terrible bombardement par l'aviation anglo-américaine ; le bilan fait état de 700 morts, plus de 1 000 blessés et des dégâts considérables. Devant les risques présentés pour les cités industrielles de la banlieue lyonnaise, le préfet du Rhône décide l'évacuation obligatoire des enfants de 6 à 14 ans, en particulier ceux de la commune de Saint-Fons : environ 70 enfants, garçons et filles, sont évacués à Sain-Bel début juin. Les garçons sont accueillis à l'ancienne école de garçons par M. Rougerie, directeur, et par M. Cottin président de la Délégation Spéciale qui a remplacé le Conseil municipal dissout en 1941. Les filles sont admises à l'ancienne école de filles, rue du Moulin, dirigée par Mlle Charlet.

Beaucoup de ces enfants sont juifs, la ville de Saint-Fons comptant en effet une forte colonie marocaine de confession juive depuis la Première Guerre mondiale. Les petits réfugiés sont répartis entre les familles ; ainsi, les deux frères Abergel, Simon 8 ans et Joseph 7 ans sont hébergés place du Marché par Mme veuve Claudius Pothier, née Decotton, Yvette Chekroun, 10 ans, est confiée à la famille Saint-André, quai de la Brévenne. Henri Cohen, 14 ans, est d'abord placé à la ferme de Mlle Claudia Roux, aux Alouettes.

Un couple diabolique à Saint-Fons

Une autre menace plane sur les autres familles juives de Saint-Fons, celle du couple Goetzmann-Benamara, auxiliaires français de la Gestapo à laquelle ils livrent des innocents pour la déportation en échange d'une p...



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