

Vers 1880, l'Arbresle, dont la superficie totale est de 330 hectares, possède 100 hectares de vignes. Le phylloxera en détruira les trois quarts mais, dès 1886, on replante des cépages américains. En 1903, 80 hectares de nouvelles vig...
En 1274, se tient le second concile de Lyon  présidé par le pape Grégoire X. Jacques 1er d’Aragon, l’ambassadeur de Michel Paléologue, empereur de Byzance, les membres du clergé grec ainsi que 500 évêques, 60 abbés (dont ...
Jacques-Annibal Claret de Fleurieu eut, en plus de cinq filles, quatre fils : l'ainé, fut prénommé Camille Jacques Annibal Gaspard (1727-1794) ; le second, Marc Louis Antoine (1729-17963), ami de Jean-Jacques Rousseau et disciple de Jussieu, es...
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La fabrication de la chaux par calcination du calcaire est connue depuis l’Antiquité et son usage a Ă©tĂ© facilitĂ© par la richesse des sols en carbonate de calcium. Elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour l’agriculture et l’architecture jusqu’à la fin du XIXème siècle, Ă©poque Ă laquelle le ciment a Ă©tĂ© inventĂ©.Â
Il y a toujours eu des fours à chaux dans la région de l’Arbresle qui utilisaient la pierre à gryphées (étage géologique du Sinémurien), et une pierre appelée « choin bâtard » (étage géologique de l’Hettangien). Ces pierres abondantes sur les coteaux des Mollières à l’Arbresle, et d’Apinost et Saint-Bis à Bully.
En 1765, Alléon Dulac rapporte dans son mémoire : « A l’Arbresle et à Bully, qui n’en est pas très éloigné, on fait de la chaux d’une espèce de moilon. Cette pierre se tire d’un coteau qui prend depuis l’Arbresle et se continue jusqu’à St-Germain et à Bully ; elle est remplie de coquillages appelés nautiles ».[1]
G. Garrier écrit « les fours à chaux se sont multipliés entre 1830 et 1880 dans le Beaujolais et le canton de l’Arbresle : ils assuraient surtout la satisfaction des besoins en agriculture. Après 1880, c’est la crise et la fermeture, car la chaux arrive à meilleur marché de Bourgogne et du Jura par chemin de fer. Sa qualité était d’autre part trop médiocre pour qu’elle ait pu s’imposer à la maçonnerie lyonnaise ».[2]
En 1936, il ne restait d’après G. Mazenot que quatre chaufourniers dans le département du Rhône : à l’Arbresle (le four Gaillard) Bourg-de-Thizy, Charentay et Lucenay.
Fours de l’Arbresle
Première mention en 1770 du four dans la rue centrale de l’Arbresle, qui sera repris par Pitiot.
« Jean Callot chaudier à l’Arbresle, de gré associé pour un tiers seulement, Louis Ferro ouvrier travaillant au four à chaux, à l’effet du bail sous ferme à lui passé par le sieur Antoine de Saint-Lager, aubergiste à l’Arbresle.. ». [3]
La famille Pitiot, chaudiers
Nous ne savons pas exactement depuis quand la famille Pitiot pos...
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