Arborosa

Arborosa n°41

Résumé

Arborosa n°41

Ce nouveau numéro, le quarante et unième ne vous parlera pas encore des fouilles de la Turdine, malgré de belles découvertes comme les restants d’un battoir à chanvre avec une partie de son dormant et de sa meule, ou les restant de la muraille médiévale du mur d’enceinte, ou les pieux d’un éventuel pont antérieur, au niveau du Cheval Blanc.

Nous l’évoquerons dans le prochain numéro de la revue. Ecrire que nous ne parlerons pas de ce chantier, n’est pas tout à fait exact car Pierre Forissier s’est penché sur l’alimentation en eau publique de la ville de L’Arbresle dont la canalisation venant de la Chana, recouverte d’un gué en 1850, a été mise à jour au cours du chantier.

Il consacre aussi un article à la famille Deville, habitant à St Germain, au lieu-dit du Muzard, dont deux de ses membres furent ingénieurs dans la nouvelle administration des Ponts et Chaussées nouvellement créée, en ce début de XVIIIème siècle. Le père et le fils ont réalisé des travaux sur cette voie royale entre Paris et Antibes et plus particulièrement à L’Arbresle où ils construisirent ou reconstruisirent deux ponts, l’un sur la Brévenne et l’autre sur la Turdine, suite aux inondations destructrices de nos deux rivières au régime « torrentiel », en 1715. Ils ont également ouvert une nouvelle voie de contournement du bourg médiéval de la ville : la rue Centrale appelée aujourd’hui rue Charles De Gaulle. Ces travaux, au niveau régional et national, sont d’une ampleur jamais vue depuis la fin de l’empire romain.

Un second article est la première partie d’un témoignage exceptionnel entre les deux guerres de la vie à l’école Champagnat. Ce dernier, écrit par une professeure qui a exercé à l’époque dans cette école, nous offre la chance de redécouvrir la vie dans cet établissement au cours d’une période révolue dont se souviennent seulement les plus âgés de notre région. Cet article a été mis en page par Jacqueline Millet et Bernard Moinecourt avec des photos et des cartes postales de Gilbert Silvestre.

La gare de L’Arbresle possède encore une grue d’alimentation en eau des trains à vapeur encore dénommée grue hydraulique. Christian Messner nous décrit l’utilité de cet équipement et son histoire qui a été indispensable au bon fonctionnement de ce type de machine pendant des décennies jusqu’à la disparition des locomotives à vapeur.

Dans chaque revue, nous consacrons aussi un article à un des Homme qui a participé à la vie de la ville et nous avons pensé qu’au moment où le centre de secours change une fois de plus de lieu, nous devions évoquer la mémoire de l’un de ces volontaires Arbreslois qui a consacré une grande partie de sa vie à s’occuper des autres : Albert Gonnet dont le nom a été donné à la caserne actuelle , installée rue de Lyon. Espérons que la nouvelle conservera toujours son nom afin qu’il ne tombe pas dans l’oubliettes du temps, si ingrate pour les hommes exceptionnels de bonne volonté.

Cette revue se termine par la seconde et dernière partie de « Nuelles 14 18 » rédigé par Jean Paul Missire. qui a effectué un travail de recherche important sur les Nuellois morts au cours des combats de la Première Guerre mondiale.

Bonne lecture à tous selon la formule consacrée.

Daniel Broutier

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