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Antoine Porte le dernier tonnelier de l'Arbresle

Vers 1880, l'Arbresle, dont la superficie totale est de 330 hectares, possède 100 hectares de vignes. Le phylloxera en détruira les trois quarts mais, dès 1886, on replante des cépages américains.

En 1903, 80 hectares de nouvelles vig...    Lire l'article


L’évêque de Durham, Robert de Stichill meurt à Arbipollis (L’Arbresle) en 1274.

En 1274, se tient le second concile de Lyon  prĂ©sidĂ© par le pape GrĂ©goire X. Jacques 1er d’Aragon, l’ambassadeur de Michel PalĂ©ologue, empereur de Byzance, les membres du clergĂ© grec  ainsi que 500 Ă©vĂŞques, 60 abbĂ©s (dont ...    Lire l'article


Gaspard Claude de Claret de Montverdun Gouverneur de L'Arbresle

Jacques-Annibal Claret de Fleurieu eut, en plus de cinq filles, quatre fils : l'ainĂ©, fut prĂ©nommĂ© Camille Jacques Annibal Gaspard (1727-1794) ; le second, Marc Louis Antoine (1729-17963), ami de Jean-Jacques Rousseau et disciple de Jussieu, es...    Lire l'article


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Arborosa n°44


Arborosa Hors Série : « L’Eglise St Jean Baptiste de L’Arbresle »


Arborosa Hors Série : « La vigne et le vin …au pays de l’Arbresle »


Le Château de Saint Bonnet Le Froid

Le Hameau de St Bonnet, situé à 750 m d'altitude, au carrefour de 4 communes, est le centre d'un grand domaine établi de part et d'autre de la route des Crêtes des Monts du Lyonnais, entre le Col de la Luère et le Col de Malval, à 20 Km à l'Ouest de Lyon.

Un site habité très ancien

Ce site est habité depuis la plus haute antiquité et a tenu à la fois le rôle de relais sur la voie romaine d'Aquitaine, de centre religieux, d'abord païen puis chrétien, enfin d'exploitation agricole. [1] Par la suite, la route d’Aquitaine changea de tracé pour adopter à peu près l’actuel tracé de la RD389, tant les conditions de franchissement étaient difficile l’hiver.

 

Ce triple rôle est bien marqué encore aujourd'hui par les bâtiments, tous d'origine très ancienne : le château, ancienne résidence des Abbés bénédictins de Savigny ; la Chapelle, fondée aux premiers temps de notre ère sur un lieu de culte druidique et centre actif de pèlerinage à la Vierge et à St Bonnet ; enfin la ferme dont l'auberge est la descendante directe de la « mansio » romaine, première halte depuis Lyon sur le chemin de Bordeaux. Le domaine, autrefois très isolé, pouvait vivre en autarcie, ce qui explique le grand développement des bâtiments de la ferme, qui était la plus importante de la région et la présence de fours à pains et d'une forge.

 

Des bâtiments adaptés à la situation

Un site escarpé et un climat souvent rude justifient la disposition des bâtiments et de leurs abords, qui s'adaptent à la pente par un jeu multiple de terrasses, d'escaliers et sont protégés du vent du Nord, tout en préservant les vues panoramiques lointaines sur le Beaujolais et le Lyonnais. Ce panorama, vanté par maints auteurs et comparé aux paysages italiens de Toscane ou d'Ombrie, est une composante majeure des jardins aménagés au cours des âges par les propriétaires successifs de St Bonnet : les moines de Savigny jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, la famille Blanc de St Bonnet au XIXème et la famille Grange-Chavanis aujourd'hui.



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